Fight Club – Chuck Palahniuk

Sa philosophie de la vie c’était qu’elle pouvait mourir d’un moment a l’autre. La grande tragédie de sa vie, c’est qu’elle ne mourrait pas.

Couverture : Fight club

Edition : Gallimard, collection folio sf

Date de sortie : 31/03/02 (poche)

Pages : 304

Prix : 8,40 €

Thèmes : Schizophrénie, Violence, Critique sociale

Résumé : Laisse-moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C’est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t’offre cette liberté.
La 1ère règle du fight club est : on ne parle pas du fight club.
La 2ème règle du fight club est : on ne parle pas du fight club.
3ème règle du fight club : si quelqu’un crie stop, s’écroule ou n’en peut plus, le combat est terminé.
Tyler dit que chercher à s’améliorer, c’est rien que de la branlette.
Tyler dit que l’autodestruction est sans doute la réponse.

 

C’est en traînant à la Fnac, dans le rayon Science-fiction que j’ai aperçu ce roman. Je n’étais pas du tout au courant que le film Fight Club (que vous devez sûrement avoir vu, sinon allez le voir, il est génial) était tiré d’un roman. Alors lorsque je l’ai vu, il me devais de l’acheter sachant que j’avais adoré le film.

C’est l’histoire d’un homme à qui la vie ne lui plaît plus. Il travaille dans une société automobile, et a une vie toute à fait lambda. Pour s’échapper de cette vie trop « normale », il assiste à de nombreux groupes de soutien. Mais une certaine Marla à l’air d’elle aussi profiter de ces groupes de soutien et il n’aime pas ça, vraiment pas. Cette « imposteuse » lui fait se sentir lui même imposteur. C’est alors qu’il va rencontrer Tyler Durden et vont ensemble créer le Fight Club tout va alors commencer

Le style du roman est très spécial, tout comme le film d’ailleurs, presque oral. On ne saura jamais l’identité du narrateur, l’auteur va rester flou dessus.

Si vous avez vu le film, vous pourrez remarquer de nombreuses ressemblances avec le livre. Je crois que je n’ai jamais vu un film qui suivait autant la narration du roman. Tout comme le film, le livre suit le même rythme très saccadé, des phrases courtes, des chapitres cours. Ce qui permet au lecteur de très vite rentrer dans le roman. Les flash-back présents dans le livre m’ont un peu perturbée, j’ai eu, en effet du mal à me retrouver dans tout ce méli-mélo de mots.

Oui, c’est comme ça que je pourrai définir ce roman, un vrai méli-mélo. Les pensées du narrateur passent du coq à l’âne, comme les pensées que l’on peut nous même avoir, ce qui rend le récit encore plus réel et encore plus intriguant et spécial.

Je pense que si je n’avais pas vu le film, j’aurai eu un avis tout aussi différent. Là, le film m’a permis de mieux comprendre où l’auteur voulais en venir, mais je n’ai, bien sûr, pas été surprise de la fin et j’aurai peut-être interprété différemment l’histoire.

Un roman donc que j’ai trouvé très bon, l’auteur à un style bien à lui et je serais bien intéressée de découvrir d’autres romans de l’auteur, s’il en a écrit d’autres bien sûr. Si vous avez aimé le film, je vous conseille que trop bien le roman et si vous n’avez toujours pas vu le film je vous conseille également de lire le livre en premier et je serai heureuse de découvrir votre avis.

4 commentaires sur “Fight Club – Chuck Palahniuk

    1. J’ai regardé sa fiche sur Booknode, il m’intrigue beaucoup ! Peut-être que je me lancerai dedans. En tout cas la couverture est très intrigante aussi ! Bonne lecture, tu m’en dira des nouvelles 😉

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